La série complète, diffusée pour la première fois en 1978, éditée sur 7 DVD en Janvier 2004 en Grande-Bretagne, est disponible en France depuis la fin de la deuxième semaine de février 2004, avec un conditionnement similaire à celui du coffret import zone 1, arborant un casque Cylon argenté en façade du coffret pour un prix attractif, avoisinant tout de même les 70 euros, au prix de quelques sacrifices...
L'image et le son ont été superbement remasterisés. Le son en VO 5.1 bien qu'assez frontal, origine stéréo oblige, dégage néanmoins des basses redoutables pendant les scènes de combats, tandis que la VF mono n'est pas en reste.

L'histoire

Vers la fin du Septième Millénaire de l'histoire connue, le Battlestar Galactica est la dernière base galactique de combat de la Défense Coloniale. Fuyant dans le vide de l'espace, le Galactica entraîne dans son sillage une flotte hétéroclite de plus de deux cents vaisseaux habités par les rares survivants des Douzes Mondes qui ont été entièrement anéantis par l'Alliance Cylon. Les Cylons, des machines douées de conscience, étendent alors leur influence dans l'univers connu, depuis plusieurs milliers de yahrens, en détruisant et pourchassant toutes formes de vies organiques. Presque sans espoir de survivre à cette formidable menace, faisant face aux difficultés de ravitaillement en nourriture et énergie, au travers de multiples combats et sacrifices, sous le commandement avisé d'Adama, le Galactica s'enfonce au plus profond de l'espace, traversant même un trou noir, afin de rejoindre la Treizième Tribu humaine qui, d'après les Seigneurs de Kobol, aurait atteint une planète plusieurs milliers de yahrens auparavant. Une planète connue sous le nom de Terre.

"There are those who believe that life began out of there, far across the universe, with tribes of humans who may have been the forefathers of the Egyptians or the Toltecs or the Mayans. Some believe that there may yet be brothers of man who even now fight to survive somewhere beyond the heavens."

La production

Battlestar Galactica (1978-79), série créée et produite par Glen A. Larson.
Effets spéciaux de John Dykstra.
Maquettes de Joe Johnston.
Décors de Ralph McQuarrie.
Musique de Stu Philips et Glen A. Larson.

Alors que son projet "The Adam's Arch" avait du être mis de côté dans les années 60 à cause des scores pas franchement emballant de Star Trek à la TV et du fait que la science-fiction n’était pas vraiment vendeuse contrairement au western, Glen A. Larson concrétisa tout de même celui-ci suite au succès de Star Wars.
Doté alors de moyens financiers conséquents, Larson lance néanmoins difficilement une mini série de 3 heures pour la chaîne ABC. Mais, Glen A. Larson insiste, et l’adaptation cinématographique du pilote sort en salle au Canada, au Japon et en Europe. Le succès est au rendez-vous et, du coup, le film se retrouve à l’affiche de 400 cinémas (une chiffre conséquent à l’époque) sur le territoire américain.
Pour Glen A. Larson, qui démontre que l'adaptation sur grand écran d'un pilote de série n’est pas forcément vouée à l'échec, c’est le jackpot, surtout que l’audience répond également présente lors de la diffusion de la mini-série sur le petit écran. Et c’est après la vision de celle-ci que les responsables d’ABC décidèrent de lancer la série, histoire très certainement de profiter de l’énorme succès du film de George Lucas (et de l’engouement pour la space opéra) tout en s’octroyant un des meilleurs spécialistes en effets spéciaux, en l’occurrence John Dykstra.
Si sur le fond, la trame de Battlestar Galactica prend de façon explicite ses racines dans l’exode des hébreux de l’ancienne Egypte, sur la forme, les designers de la série mêlent allègrement décors et costumes d’inspiration égyptienne, phénicienne et hébraïque.
Souvent considérée comme le Star Wars du petit écran – les effets spéciaux de John Dykstra, les décors de Ralph McQuarrie (tous deux ont travaillé sur Star Wars épisode 4) et les maquettes de Joe Johnston y étant certainement pour beaucoup – la série va rapidement s’imposer comme une référence du genre et se hisser au rang de série-culte par des fans de plus en plus nombreux.
Reste qu’après 24 épisodes, la série prendra fin. La raison fut principalement financière, à laquelle s'ajoutait une cadence infernale de tournage et un difficile renouvellement des scripts, sans oublier des effets spéciaux assez complexes et qui demandaient beaucoup trop de temps.

La série

  1. Saga of a Star World - Part 1 (La bataille de l'espace)
  2. Saga of a Star World - Part 2 (La bataille de l'espace)
  3. Saga of a Star World - Part 3 (La bataille de l'espace)
  4. The Lost Planet of the Gods - Part 1 (Les tombes de Kobol)
  5. The Lost Planet of the Gods - Part 2 (Les tombes de Kobol)
  6. The Lost Warrior (Les combattants perdus)
  7. The Long Patrol (La patrouille lointaine)
  8. The Gun on Ice Planet Zero - Part 1 (Le canon de la montagne glacée)
  9. The Gun on Ice Planet Zero - Part 2 (Le canon de la montagne glacée)
  10. The Magnificent Warriors (Les guerriers victorieux)
  11. The Young Lords (Les jeunes guerriers)
  12. The Living Legend - Part 1 (La légende vivante)
  13. The Living Legend - Part 2 (La légende vivante)
  14. Fire in Space (Des flammes dans le ciel)
  15. War of the Gods - Part 1 (La guerre des Dieux)
  16. War of the Gods - Part 2 (La guerre des Dieux)
  17. The Man with Nine Lives (La voix du sang)
  18. Murder on the Rising Star (Meurtre dans l'espace)
  19. Greetings from Earth - Part 1 (Meilleurs voeux de la Terre)
  20. Greetings from Earth - Part 2 (Meilleurs voeux de la Terre)
  21. Baltar's Escape (L'évasion)
  22. Experiment in Terra (Opération Terra)
  23. Take the Celestra (Celestra)
  24. The Hand of God (La main de Dieu)

La distribution


De gauche à droite : Tony Swartz (Jolly), Herb Jefferson jr (Boomer), Ann Lockhart (Sheba), Lorne Greene (Adama), Maren Jensen (Athena), Richard Hatch (Apollo), Laurette Spang (Cassiopée), Dirk Benedict (Starbuck).

Analyse

Sur les 6 premiers DVD, se développent 24 épisodes de 45 minutes bien remplies, avec le pilote en 3 parties "Saga of a Star World".
En France, ce pilote n'était connu que dans sa version cinéma de 90 minutes, alors que les 45 minutes supplémentaires expliquent beaucoup de choses, en particulier pourquoi l'humain Baltar survit et fait allégeance à l'Alliance Cylon et en devient un membre actif. Il y a également une scène intéressante entre Athéna, qui porte un costume hallucinant pour 1978, et Starbuck.

Les acteurs sont excellents, surtout Lorne Greene, John Colicos et Laurette Spang qui bouffent carrément l'écran à chacune de leurs apparitions. Richard Hatch présente un homme droit, courageux et d'une grande bonté, tandis que Dirk Benedict campe un gentil vaurien dont le courage n'a d'égale que l'amitié fidèle qu'il porte à Apollo et Boomer.

Dans cette série, on voyait pour la première fois à la télévision une véritable égalité homme/femme, révolution pour l'époque, particulièrement développée dès les épisodes 4 et 5 "The Lost Planet of Gods". Cette égalité se trouve même au coeur des combats, grâce à Athena, Serina puis Sheba aux commandes de Vipers, où le courage et l'engagement face à la mort n'est pas l'apanage du mâle.
Les relations entre les personnages sont très directes et certaines lignes de dialogue sont même assez osées, donc très adultes.
La grande qualité d'écriture des scénarii permet des retournements de situations pouvant être assez brutaux, voire déchirants comme la disparition de Serina à la fin du 5ème épisode. La richesse des évènements surpasse l'aspect technique des effets spéciaux qui ne sont donc pas la finalité première de cette série. Les thèmes développés vont de basses manoeuvres individuelles à la notion de déité, en passant par l'esclavage et la rédemption.

Hormis 2 ou 3 épisodes anecdotiques, dont l'épisode western, l'arc narratif est donc très bien développé avec un final mémorable.

En regard de l'époque de réalisation de cette série, les effets spéciaux, tout en trucages optiques et autres rétro-projections (le numérique n'existait quasiment pas) restent géniaux. Les superbes décors du Galactica, d'une précision incroyable, n'ont pas vieilli et sont toujours aussi cohérents - il suffit de voir le bureau d'Adama ou la passerelle de commandement.
Le vaisseau colonial Viper en post-combustion est magnifique lors des manoeuvres d'évasions avec sa torche de gaz longue de 100m.
Du coté de l'Alliance Cylon, les chasseurs spatiaux se déplacent superbement tels des prédateurs félins, tandis que le canon Cylon ainsi que sa salle de commande, dans les épisodes 8 et 9, laisse sans voix.
Bien sûr, on voit quelques pylônes de support de maquettes et des câbles à certains endroits, certaines scènes en studio sont un peu artificielles, certains caches de fonds bleus bavent un peu, nombres d'effets spéciaux sont réutilisés dans tous les épisodes, mais cela reste une véritable claque visuelle, ce même sur un grand écran type plasma, ou projecteur, qui ne pardonne pas grand chose à cause de son traitement numérique moderne.

Et enfin, il y a ce 7ème DVD avec près de 3 heures de bonus, de la production aux effets spéciaux, de très nombreuses scènes coupées, une galerie photographique pléthorique, une preview de la nouvelle mini série diffusée en 2003 aux USA, et surtout un documentaire où les acteurs ainsi que le producteur expliquent dans quelle urgence permanente ils ont tourné la série, et où l'on comprend la frustration de l'équipe de ne pas avoir continué l'aventure sur une deuxième saison.
On ne peut que rêver à ce que cela aurait été...

Le film tiré du pilote a également été novellisé en 1978 par Robert Thurston, sous le titre original : Battlestar Galactica, traduit chez Robert Laffont en 1979, puis édité aux Editions J'ai Lu en juin 1980 (ISBN 2-277-21083-8), sous le titre : Galactica, la bataille de l'espace.

Addendum

Bien entendu, la deuxième série de 1980 en 10 épisodes doit être évitée, car elle ne correspond en rien avec l'arc narratif de Battlestar Galactica, et les acteurs y étaient assez épouvantables hormis Lorne Greene et Herb Jefferson, seuls rescapés de la série originale.

Les effets spéciaux

Alors que le public venait de découvrir Star Wars au cinéma, la télévision vit arriver en 1978 une série présentant des effets spéciaux ahurissants, avec des maquettes miniatures ou de très grandes tailles, des effets sonores, lumineux et gazeux, une grande variété d'explosions et des combats spatiaux. Même si nombre de ces effets sont ré-utilisés d'épisode en épisode, dans un but d'économie, leur efficacité reste toujours aussi impressionnante. La grâce avec laquelle le Battlestar traverse l'espace entraînant derrière lui la flotte coloniale survivante reste émouvante.
Mais l'effet spécial le plus simple et le plus efficace de la série sont ces machines à l'évidence peu évoluées et très bruyantes, les Cylons, qui, grâce à leurs fusils laser, leurs armures étincelantes et leur zizaguant oeil rouge, sont des ennemis redoutables.
Ils sont l'esquisse d'un certain Terminator qui les suivra 15 ans plus tard.

Le guide des épisodes

Saga of a Star World - La bataille de l'espace

L'épisode fondateur, en 3 parties, de la série commence au septième Millenium de l'histoire.
L’humanité installée sur 12 planètes dans le système stellaire Cyranus vivrait des jours paisibles si les Cylons, des robots créés il y a bien longtemps par une espèce reptilienne disparue, ne lui vouaient pas une guerre sans relâche. Mais les temps changent, et les Cylons, dont la seule motivation semblait n’être que la conquête, acceptent finalement de signer la fin des hostilités.
C’est donc en grande pompe et la flotte au complet que les représentants humains se rendent à la conférence où doivent être signés les accords de paix avec leurs irréductibles ennemis. L'ambassadeur humain de ce traité auprès des Cylons est le Comte Baltar. Tandis que les Cylons approchent, Baltar entraîne le Conseil colonial à sa perte qui croit toujours à la bonne volonté des Cylons. En effet, les Cylons ont un tout autre plan, et lancent une attaque massive contre tous les avant-postes et Battlestars protégeant les Colonies, et le peuple de Kobol comprend trop tard qu’il est tombé dans un piège.
Les forces ennemies se déployent alors dans le système de Cyranus et commencent l'annihilation de toute vie humaine. Sur les 12 Colonies (Caprica, Gemoni, Canceria, Piscon, Sagitara, Leo, Libra, Aquaria, Virgon, Aeriana, Taura et Scorpio) laissées sans défense, les Cylons se lancent dans une attaque massive, une tentative de génocide, et seul un vaisseau de guerre, le Galactica du commandant Adama, va parvenir à rejoindre Caprica, sa planète d’origine. Lors de cette bataille, où Apollo perd son frère Zak, tous les autres Battlestars sont détruits, en particulier l'Atlantia à bord duquel se trouvait le président Adar. Le traître Baltar s'échappe. Au sol, les infrastructures sont totalement détruites et les quelques survivants de cette tragédie s’entassent dans des astronefs commerciaux et de transports pour échapper à l’extermination.
Le commandant Adama regroupe les survivants de cet Holocauste à bord d'une flotte hétéroclite composée de 220 navires et vaisseaux, où les conditions de survie et sanitaire, dues au manque de place et de nourriture, sont critiques. Harcelés par les Cylons qui multiplient les raids contre leur position, les humains se lancent alors dans une prodigieuse quête : retrouver la Terre, cette planète située aux confins du cosmos, où, selon les anciens écrits, la 13ème colonie du peuple de Kobol aurait élu domicile (cette première partie est la base de la mini-série de 2003).
Devant faire le plein de tylium, la flotte se dirige alors vers la planète Carillon. Tandis que les opérations d'extraction du tylium démarrent, les Coloniaux découvrent sur la planète un vaste centre de jeux, un casino, où il semble impossible de perdre, à la grande surprise du Lieutenant Starbuck. La planète, habitée par une race insectoïde, les Ovions, est en fait un piège où les humains sont destinés à être de la nourriture. Par un accord secret, les Ovions peuvent garder la souveraineté de Carillon en livrant du tylium à l'Alliance Cylon. Cette dernière, profitant de la faiblesse momentanée des coloniaux, décide de porter une attaque massive et finale, alors que Sire Uri, nouveau membre influent du Conseil des Douzes essaye de convaincre les survivants que Carillon pourrait être un havre de paix. Adama démissionne du Conseil et ordonne au colonel Tigh d'envoyer de faux guerriers à la surface de la planète. Pendant la contre-attaque, les mines de tylium sont enflammées. Apollo et Starbuck, dans une mission suicide, leurent les Cylons et les encouragent à rapprocher leur Astrobase de la planète pour se protéger. Lorsque que la réaction en chaîne déchire la planète, l'Astrobase Cylon est détruite entraînant le Leader Impérial à sa perte. Alors que la flotte coloniale reprend sa route, le Comte Baltar se met au service du nouveau Leader Impérial, se voit adjoindre un droïde supérieur de série IL, Lucifer, et reçoit le commandement d'une Astrobase Cylon, avec ordre de poursuivre et détruire le Galactica.

Lost Planet of the Gods - Les tombes de Kobol

Le Galactica, fuyant désespérément devant la pression ennemie, traverse un champ de haute énergie qui dérègle tous les instruments de navigation. Un étrange virus frappe tous les pilotes de Viper. Des femmes sont immédiatement enrôlées et entraînées comme pilotes de Viper, en particulier Athena et Serina. Le Galactica capte un faible signal venant d'une étoile morte, un pulsar, au large de laquelle se trouverait Kobol, la planète berceau de l'humanité. Alors que le commandant Adama accompagné d'un petit groupe explore des ruines sur la planète, Baltar lance une attaque au cours de laquelle Serina trouve la mort, laissant son fils Boxey sous la garde d'Apollo complètement anéanti par cette perte.

The Lost Warrior - Les combattants perdus

Dans cet épisode anecdotique et dispensable, surtout après la fin de l'épisode précédent, Apollo s'écrase sur une planète qui ressemble au vieil ouest américain. Un seigneur local y terrorise la population grâce à un Cylon reprogrammé et nommé Oeil Rouge (Red Eye en VO). Apollo se prend d'affection avec une mère et son fils, et affronte en duel le Cylon.

The Long Patrol - La patrouille lointaine

Dans cet autre épisode anecdotique, Starbuck teste un nouveau type de Viper ultra-rapide équipé d'un nouveau système de vol à commande vocale, à une douce voix féminine se nommant Cora. Suite à un affrontement, le Viper expérimental tombe en panne et Starbuck décide d'atterrir sur un petit astéroïde Proteus. Le pilote est arrêté et mis en prison. Les prisonniers s'y trouvant sont les descendants de criminels passés, et sont donc enfermés pour des crimes qu'ils n'ont pas commis. Starbuck mène une révolte et s'échappe.

The Gun on Ice Planet Zero - Le canon de la montagne glacée

Dans ce fabuleux épisode en 2 parties, sous la pression des Cylons commandés par Baltar, le Galactica est contraint de se rapprocher d'une planète sur laquelle se trouve un canon pulsar géant. Starbuck, Apollo, et une équipe de repris de justice menée par Croft et Wolfe, descendent sur la planète afin de détruire le canon avant que le Galactica ne pénètre dans son rayon d'action. Ils y découvrent des clones et leur créateur, le docteur Ravishol, esclaves des Cylons. Ravishol continue de réaliser ses recherches scientifiques dont sa plus grande invention, le pulsar Ravishol, devant être un moyen de communication galactique. Mais les Cylons en ont fait une arme de guerre. A la fin, les clones mènent une révolte avec l'aide de l'équipe du Galactica et détruisent le canon.

The Magnificent Warriors - Les guerriers victorieux

Les Cylons détruisent les vaisseaux hydroponiques de la flotte coloniale qui doit chercher une source de ravitaillement. Pendant que nos héros atterrissent sur une planète, Adama est obligé de contacter Lady Belloby qui est la seule à avoir l'équipement disponible demandé en troc par les autochtones pour le grain. Tandis qu'Adama cherche à freiner les avances de la dame follement éprise de lui, Starbuck découvre que la petite ville est régulièrement mise à sac par des Borays, aliens à l'aspect porcin. Seul le shérif de la ville, à la très faible espérance de survie - le dernier est mort - essaie de lutter contre le fléau. Pris dans une partie de cartes, Starbuck hérite du titre et doit affronter le chef des Borays. Il découvre que ce dernier est le représentant d'un groupe particulièrement feignant. Starbuck donne son étoile au chef des Borays qui peut alors avec ses compagnons intégrer la communauté et y vivre calmement en assistés.

The Young Lords - Les jeunes guerriers

Starbuck s'écrase sur une planète (décidément, notre ami a vraiment des problèmes pour atterrir normalement) et rencontre un groupe d'enfants guerriers. Prédendant se porter à l'aide du pilote colonial, ils essaient de l'échanger contre leur père prisonnier des Cylons. L'échange ne se déroulant pas comme prévu, les enfants acceptent l'aide de Starbuck qui, grâce à une brillante stratégie, libère le père et ridiculise le droïde de série IL commandant le camp Cylon.

The Living Legend - La légende vivante

Apollo et Starbuck découvrent un Battlestar dans l'espace lors d'une patrouille de routine. Le Battlestar est le Pegasus qui est dirigé par le Commandant Cain. Cain se joint rapidement au Galactica et la flotte coloniale. Il démontre qu'avec deux Battlestars l'humanité peut enfin avoir une chance de victoire face aux Cylons. Alors qu'Adama pense que le Galactica doit rester en protection de la flotte, Cain souhaite porter une attaque décisive contre Gamoray, la planète mère des Cylons. Cain détruit des tankers Cylons qu'Adama voulait capturer pour ravitailler la flotte, ne laissant au Galactica pas d'autre choix que de se joindre à l'attaque du Pegasus. Un groupe de reconnaissance est envoyé à la surface de Gamoray afin de détruire ses défenses. Alors que le Leader Impérial est en visite sur la planète, Baltar prend à revers les deux Battlestars avec trois Astrobases Cylon. Cain ne s'avouant pas vaincu, ordonne à tout ses pilotes, dont Sheba sa fille, de rejoindre le Galactica. Tandis que la flotte protégée par le Galactica s'enfuit, le Pegasus, avec un équipage réduit, attaque l'ennemi de front en lançant ses missiles et détruit deux Astrobases Cylons, et disparaît dans l'immensité de l'espace.

Fire in Space - Des flammes dans le ciel

Au début de cet épisode fondamental, un chasseur kamikaze Cylon s'écrase dans l'une des baies d'appontage du Galactica. L'explosion déchire le flanc du bâtiment, et s'étend rapidement dans ses superstructures. Athena et Boxey sont prisonniers des flammes et Boomer décide d'utiliser le robot daggit Moffit pour se faufiler dans le système d'aération afin de chercher de l'aide. Pendant ce temps, Apollo et Starbuck posent des charges explosives à l'extérieur du vaisseau afin d'étouffer l'incendie par le vide (la dimension dramatique de cet épisode sera assez fidèlement retranscrite dans la mini-série de 2003).

War of the Gods - La guerre des Dieux

Apollo, Sheba et Starbuck découvrent un humanoïde, le Comte Iblis, dont le vaisseau s'est écrasé. Faisant preuve de charisme et persuasion, Iblis exige le commandement de la flotte coloniale en échange de trois voeux qu'il se propose de réaliser afin de prouver sa puissance et sa capacité à guider l'humanité vers la Terre. Le premier voeu formulé par le Conseil est la capture de Baltar. Peu après, à bord d'un chasseur Cylon, Baltar se livre de lui même en signe de paix afin de discuter la présence de lumières qui sillonnent l'espace et semblent faire preuve d'intelligence. Tandis qu'Iblis prétend que ces lumières sont une force destructrice, Baltar est emprisonné. Alors que la flotte entière célèbre Iblis, Adama et Apollo restent soucieux. Iblis visite Baltar dans sa cellule, et quelle n'est pas la surprise de ce dernier de reconnaitre la voix du Leader impérial Cylon, une voix vieille de plusieurs milleniums. Apollo, Sheba et Starbuck retournent sur la planète où ils avaient trouvé Iblis, qui essaie de les empêcher de regarder à l'intérieur de son vaisseau détruit. Iblis jette le masque, se révèle comme le prince des ténèbres et tue Apollo. Les lumières divines ramènent Apollo à la vie et détruisent Iblis.

The Man with Nine Lives - La voix du sang

Un vieil escroc, Chameleon, se présente à Starbuck comme étant son père. Mais trois chasseurs de primes borellians sont à sa poursuite...

Murder on the Rising Star - Meurtre dans l'espace

Starbuck est accusé du meurtre d'Ortega, un pilote de Viper et joueur de Triade. L'enquête montre que l'arme de Starbuck a porté le coup mortel. Apollo prend la défense de son ami et, avec l'aide involontaire de Baltar, découvre le véritable assassin.

Greetings from Earth - Meilleurs voeux de la Terre

Cet épisode marque le début du dernier élément de l'arc narratif de la série. Depuis plusieurs sectars, la flotte coloniale n'a pas subi d'attaques des Cylons et s'est enfoncée dans l'espace. Pendant une patrouille de routine, Starbuck et Apollo découvrent un petit vaisseau lent et primitif abritant une famille humaine en état de stase. Bien qu'ils ne supportent pas la trop forte pression atmosphérique du Galactica, le conseil colonial souhaite les tenir sous bonne garde. Starbuck, Apollo et Cassiopea extraient le vaisseau du Galactica, et le replacent sur sa trajectoire initiale, la planète Paradeen. Une flotte armée, connue sous le nom d'Alliance de l'Est, s'empare de la famille mais l'équipage du Galactica intervient et capture le groupe de l'Alliance, qui se révèle venir d'une planète nommée Terra.

Baltar's Escape - L'évasion

Le commandant Adama est mis sous surveillance par le Conseil Colonial au sujet des mouvements de la flotte. Dame Tinia est chargée par le Conseil d'assister Adama. Pendant ce temps, Baltar prépare son évasion avec l'aide des trois chasseurs de primes borellians et les membres de l'Alliance de l'Est prisonniers tout comme lui. Suite à l'ingérence dans les ordres d'Adama, Baltar prend en otages plusieurs membres du Conseil. Il tente de s'échapper à bord de son chasseur cylon, qui heureusement a été reprogrammé pour un retour automatique vers le Galactica.

Experiment in Terra - Opération Terra

Nos deux pilotes coloniaux préférés repèrent un destroyer de l'Alliance de l'Est et le suivent au large de la planète Terra, qui pourrait être la planète légendaire, la treizième colonie. Les êtres de lumière qui avait ramené à la vie Apollo, lors de la guerre des Dieux, demandent à ce dernier d'intercéder auprès des peuples de Terra. Sa mission est de les convaincre d'opter pour la paix plutôt qu'une guerre nucléaire. Apollo échoue, et les missiles des deux camps sont lancés. Le Galactica les intercepte tout en restant caché, permettant à Terra d'envisager son futur sous un nouveau jour. Mais les êtres de lumière annoncent à Apollo que Terra n'est pas la treizième colonie. Le voyage n'est pas terminé.

Take the Celestra - Celestra

Une cérémonie se déroule à bord du Celestra en l'honneur du commandant Kronos. Starbuck y retrouve l'une de ses anciennes petites amies, Aurora. Une mutinerie se déclenche à bord du Celestra. Les mutins, dont fait partie Aurora, découvrent les activités d'un officier tyranique et ambitieux, et Kronos sauve le vaisseau au prix de sa vie.

The Hand of God - La main de Dieu

Depuis plusieurs sectars, la flotte qui n'a plus subi d'attaques se déplace dans un zone de la galaxie plus riche en étoiles. A bord du Galactica, Apollo fait découvrir à Starbuck, Sheba et Cassiopea l'un des anciens dômes de navigation stellaire du vaisseau, maintenant inutilisé. Apollo y écoute les bruits de l'espace et a capté une image vidéo, venant de la Terre pense-t-il, d'un minuscule et fragile véhicule spatial ressemblant aux vaisseaux utilisés par les colonies plusieurs milliers de yahrens auparavant. Le petit vaisseau à la forme d'insecte semble s'approcher d'un corps céleste poussiéreux. L'origine de l'émission est localisée auprès d'un système planétaire.
Adama ordonne à Apollo, Starbuck et Sheba de partir en reconnaissance. Ces derniers pénètrent dans le système, et détectent une base avancée Cylon. La flotte coloniale ne pouvant s'écarter de sa route qui la mène droit vers l'astrobase, Apollo et Starbuck sont envoyés à bord du chasseur Cylon de Baltar afin de s'y infiltrer. Ils placent des explosifs afin de couper les systèmes de détections de la base. Le Galactica peut alors lancer ses 150 Vipers commandés par Boomer et Sheba afin de faire diversion, contourner l'étoile, se placer à portée de tir et détruire l'ennemi.
De retour à bord du Galactica, Apollo retourne dans le dôme de navigation avant de rejoindre ses amis à la cérémonie de la victoire.
Dans le dôme désert, l'image de l'insecte argenté apparait à nouveau accompagnée d'une transmission :

[1ère voix] 300 feet, down three and a half ... 47 forward ... 50 down and two and a half ... 19 forward ... 100 feet, three and a half down ... 9 forward ... 40 feet down, two and a half ... kicking up some dust, faint shadow.
[beep]
[2ème voix] We copy you down Eagle.
[beep]
[1ère voix] Tranquility Base here. The Eagle has landed.


Et pour la dernière fois, la série se termine avec la voix d'Adama : "Fleeing from the Cylon tyranny, the last Battlestar Galactica, leads a ragstag fugitive fleet, on a lonely quest, a shiny planet known as Earth".

Terminologie coloniale

Hiérarchie coloniale

Après l'holocauste, un Conseil colonial de douze sages est élu, et donne de facto le commandement de la flotte à Adama qui, afin de sauver ce qui reste de l’humanité, organise un exode massif de la population. Le Conseil n'est pas toujours d'accord avec les décisions d'Adama, donnant presque le contrôle de la flotte au Comte Iblis. De cet antagonisme latent, survint également la prise en otage du Conseil par le Comte Baltar et la tentative d'évasion de ce dernier.

Technologie coloniale

La colonne vertèbrale de la défense coloniale est basée sur la flotte de Battlestars qui parcourent l'espace afin de protéger les colonies humaines de l'univers. Les Battlestars sont tous détruits durant l'attaque des Cylons lors des négociations de paix, à l'exception du Galactica seul survivant. Un autre Battlestar ré-apparaîtra, le Pegasus. Grâce à ces deux Battlestars, l'humanité reprit l'offensive et attaqua la planète mère des Cylons.

Les Cylons

Les Cylons sont une race robotique dont le but est d'éradiquer toute vie humaine de l'univers. A leurs origines, les Cylons étaient les serviteurs d'une race reptilienne. Mais ils se dressèrent contre leurs maîtres et les défirent. Prenant le nom de leurs maîtres, les Cylons devaient alors se répandre, coloniser et contrôler l'univers. Seuls les êtres humains s'opposèrent à cette force irrésistible. Les Cylons sont néanmoins plus brutaux que fortement évolués. Bien qu'en avantage numérique par rapport aux forces coloniales, leurs attaques furent et restent très largement inefficaces, à l'image du lent et bruyant centurion Cylon.

Hiérarchie et structure sociale Cylon

Bien que de nature mécanique, la civilisation Cylon est basée sur le principe de l'inégalité. La société Cylon est composée de Centurions combattants, de Commandants, de Droïdes supérieurs, et d'un Leader Impérial.

Il est intéressant de noter que les Cylons ont un faible niveau d'intégration technologique, voire régressif. En effet, les chasseurs spatiaux nécessitent trois membres d'équipage, les canons au sol doivent être mis en batterie par les Centurions et non pas par des ordinateurs, preuve évidente que la civilisation Cylon n'évolue pas et stagne. Cette tare, dont ils n'ont pas conscience, est la grande chance des forces coloniales.

Technologie Cylon

Yabaar, le 22 janvier 2004. Article mis à jour le 2 mai 2004.